“Show set” est une proposition faite à ECOS pour une demande d'intervention/témoignage organisée par les master 2 professionnel « Projets culturels dans l'espace public » de l’université Paris 1 Panthéon - Sorbonne : http://masterpcep.over-blog.com/
Bonjour, Nous vous contactons au nom des étudiants du master 2 professionnel. Chaque année nous organisons un cycle de rencontres-débats intitulé « art [espace] public » soutenu par l’association « Objet(s) Public(s) » dont nous sommes membres. C’est pour nous l’occasion d’échanger avec des chercheurs, praticiens et artistes reconnus (Thierry Paquot, Patrick Bouchain…) sur la place de la création artistique et des projets culturels dans les dynamiques territoriales et autour des enjeux urbains. Pour marquer la dixième année de notre master, il est question de construire un cycle, prospectif et prescriptif, sur les dix tendances pour les dix prochaines années des créations artistiques et projets culturels dans l’espace public.
Nous sommes chargés d'organiser la rencontre qui traitera des modalités alternatives de la fabrique de l'urbain, dont vous trouverez le texte de présentation ci-dessous et qui se déroulera le 27 mars au Pavillon de l’Arsenal à Paris.Au cours de cette séance, nous traiterons la question du mouvement des collectifs pluridisciplinaires qui interviennent dans l’espace public et dont vous faites partie.Pour que la rencontre se déroule de manière interactive, nous souhaiterions qu’au cours du temps d’introduction, normalement dédié à la présentation d’un panorama de projets représentatifs, que les collectifs eux mêmes se présentent, c’est pourquoi votre présence serait très appréciée. D’ici là, pouvez vous nous faire parvenir une « fiche d’identité » (que vous trouverez en pièce jointe) présentant quelques caractéristiques de votre structure. Dans cette fiche il est question d’une brève présentation de votre structure, d’un projet que vous estimez « réussi » et d’un projet que vous estimez « raté ». Ce type de présentation ne cherche en rien à discréditer l’action de certaines structures mais plutôt à favoriser la discussion et l‘échange constructif autour d’une pluralité d’expériences.
Cordialement,P.S. : Cette rencontre souhaite enrichir le futur du mouvement dont vous faites partie et nous espérons que vous pourrez y participer afin de rendre le propos le plus pertinent possible. Certains collectifs ont d’ores et déjà répondu à notre appel ( YA+K, Echelle inconnue et Carton plein…)Repenser la ville Les fabriques alternatives de l’urbanité Depuis quelques années, les manières de penser la ville évoluent et de nouveaux acteurs émergent. En parallèle des actions menées par les institutions, de jeunes collectifs à l’image d’Exyst, Cochenko ou Raumlabor, offrent une alternative aux pratiques traditionnelles de l’urbanisme. Artistiques, constructives, culturelles, éducatives, citoyennes ou politiques, ces démarches témoignent de l'émergence de nouveaux enjeux.
En quoi cette tendance fait-elle écho aux défis de demain ? Comment ces nouvelles pratiques interrogent-elles l'action collective ? Quelles collaborations entre acteurs privés, institutions et collectifs peuvent être envisagées pour l’avenir de nos espaces publics ?
Samir KETILA
Master 2 Innovation et territoire.
Réflechir et contruire notre présentation qui pourrait s'appeller “show set” en reprenant “le principe d'equivalence de Robert Filiou” et un de ces projet de boite a chaussette :
Bien fait : la chaussette bien tissée est dans une proportion harmonieuse par rapport à la boîte.
Mal fait : la chaussette est disposée à l’envers (haut-bas inversés).
Pas fait : la mention « Red Sock » (Chaussette rouge) est inscrite au fond de la boîte avec deux agrafes apparentes.
Doc sur Robert ici : http://mediation.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-filliou/
Un principe de non-jugement
Après avoir assimilé la progression que trace l’application du Principe d’Équivalence à « une chaussette rouge dans une simple boîte en bois », on constate plus globalement que seulement 5 boîtes sur la totalité sont « bien faites » (les premières de chacune des séries tamponnées « bien fait ») et que la plupart d’entre elles sont « mal faites » mais constituent une variété riche en trouvailles, en ingéniosités (trompe-l’œil, jeu d’échelles, manifestations en positif ou négatif, camouflages…) mais aussi en aberrations (pelote de laine à la place de la chaussette, multiplication des chaussettes dans une même boîte, boîte altérée par un trou, voire sans fond…) : le « show », le spectacle évolue en permanence et se précise au fur et à mesure des expérimentations avec l’introduction de nouvelles propositions et des erreurs à corriger…
On s’aperçoit aussi très vite, dès la deuxième série, que le « bien fait », le « mal fait » et le « pas fait » se trouvent mêlés, en interaction, au sein du processus de la Création Permanente puisque chaque ensemble (bien fait, mal fait, pas fait) est intégré à un autre, à son tour tamponné et décliné en trois versions. Les trois principes de création se trouvent ainsi enchevêtrés. Il y a du « bien fait » et du « pas fait » dans le « mal fait »… Ni le « bien fait » ni le « mal fait » n’existent isolément. Inspiré des œuvres de William SHAKESPEARE, Filliou affirme un « principe de non-jugement » : selon lui, « rien n’est ni bien ni mal c’est simplement par l’esprit qu’il le devient ».
Ok pour boire un verre avec qui veut pour travailler cet appel a participation.