====== CIT'I(n) ====== Appel à manifestation d’intérêt pour s’associer aux travaux du programme de recherche Cit’In Expérimentations démocratiques pour la transition écologique et énergétique **Titre** : INTERMISSION **Lien internet** : http://intermission.du-libre.org **Contextes** : L’expérience du paysage en art (n) ((b)) développe ses recherches en tant que plateforme expérimentale, prolongeant les utopies issues des mouvements Fluxus, de Beuys, de l’art expérimental des années 1960-70 qui ont généré les pratiques transversales d’aujourd’hui (art - science - architecture-design - actions publiques), nouvelles postures d’art actif partagé. Dans la lignée des projets en art libre (open data, opensource), (n) s’intéresse aux oeuvres proches de l’éthique de l’environnement dans le champs de l’art, aux postures artistiques qui s’expérimentent dans le paysage. L’art de paysage qui intéresse (n) est celui du paysage pluriel : le paysage environnemental (au-delà des tentatives des land artistes), le paysage social (dans les rapports au socius dont l’économie est le rouage central, et le paysage psycho-corporel (ou mental et sensible). Les outils expérimentés par les pratiques de paysage de (n) traduisent les rythmes biologiques d’un contexte en expériences sensorielles partageables. Les oeuvres (n), installations environmentales convoquant les technologies numériques et les technologies du corps mettent la perception à l’épreuve d’un contexte. Un atelier-résidence nomade, le n(A) : nomadic Atelier, dans le paysage est la méthode empruntée pour explorer de nouvelles pratiques engageant l’expérimentation par l’art, l’expérience de l’art en train de se faire. Aussi, par la méthode de l’atelier nomade, c’est l’expérience du nomadisme (au sens deleuzien) qui corrobore celle d’un laboratoire expérimental mobile, réhabilitant la subjectivité dans les expériences esthétiques communes. Eprouvant le concept d’énaction (Bateson, Varelo, Thompson), il s’agit de tenter de réhabiliter le subjectif dans nos pratiques, au sens élargi d’écologie (des interactions qui sont les conditions d’existence communes). Les axes de développement mis en oeuvre dans les explorations artistiques de (n) sont : L’ingéniosité dans le processus créatif (bricolage, systèmes naturels et systèmes artistiques ouverts). Situant l’artiste entre le bricoleur et l’ingénieur, il s’agit de mettre en avant la capacité des choses à se lier entre-elles, leur polyvalence. Le rapprochement des pratiques de paysage (art et environnement, art et écologie), de lieux, de contexte et des pratiques de mises en réseau (électronique, informatique). Il s’agit de transmettre, par et avec la pratique, d’exploiter les possibilités offertes par une science du concret. L’autonomie et les modules. (n) propose des ateliers pour créer des modules de création artistique, ces ateliers étant eux-mêmes pensés comme des modules. De cette modularité découle des possibilités de mise en réseaux, d’inter-connectivité. Il s’agit également de partager des stratégies d’émancipation, pour les artistes, vis-à-vis des systèmes de conception, de production et de diffusion aliénants, en proposant l’utilisation de logiciels libres, de matériel et de réseaux ouverts. (n) est une association duo du réseau minuscule, visant à déployer et expérimenter un espace artistique, un laboratoire de création sans frontière, en interrelation avec les contextes explorés et les territoires investis.(n) initié en Janvier 2016, accompagne et mène actuellement différentes expériences, actions et investigations sous licence Art Libre sur la côte Atlantique (Estuaire Nantes, Saint-Nazaire, Finistère sud), dans les Hautes-Alpes, dans plusieurs pays d’Europe (Pays-Bas, Belgique, République Tchèque). (n) prépare actuellement de nouveaux projets en Afrique du nord (Maroc, Tunisie) et aux USA (Californie).