Table des matières
TO DO LIST
Dom
- wiki marina
- assistance Hugo
- classement disque dure
- ordinateurs tour SNALIS
- Clés en bois
- récup données site ONTIME
- Photos de cet été
- Dossiers : Bolinas,
- Envoyer petit mail aux Californien
- Photos sur Cloud
- montage vidéo jardin nô
- site dom
- Dossier CITIN
- Dossier CNAP / Free / Fondation de France et Carasso
Marina
- Rangement studio Copernic
- classement disque dure
- prépa de marina wiki
- actualiser le site (n)
Bibliographie
Deleuze : http://www.rhuthmos.eu/spip.php?article775
http://www.lesperipheriques.org/ancien-site/journal/11/fr1106.html
- Experimental Systems, Future Knowledge in Artistic Research http://upers.kuleuven.be/en/book/9789058679734
- L'approche écologique de la perception visuelle Broché – 20 février 2014, de James J. Gibson (Auteur) https://www.amazon.fr/Lapproche-%C3%A9cologique-perception-visuelle-Gibson/dp/2367510059?ie=UTF8&*Version*=1&*entries*=0
(L)
Rocheservière
Textile
Résidence d'artistes
Autonomie et savoir-faire
(n)oyau : système artistique d'échange
Echanges entre BEN et G. BRECHT :
“BEN : mais pour le créateur, pour l'homme, il n'y a pas du nouveau, en architecture, en peinture, etc?
-Non, ce ne sont que des arrangements différents, répond BRECHT inébranlable (…). Tout ce qui se passe est simple réorganisation. Tout ce qui existe est simplement un processus.”
Prestation/contre-prestation
Le (n)oyau, conçu comme un système actif d'échange propose une économie où les relations priment sur les objets échangés, où les transactions ne sont plus des fins marchandées mais bien des échanges en tant que moyens au service des projets investis et des associations induites.
(n) projets, (n) personnes pour (n) contexte et les (n)oyaux acquis permettent de devenir bé(n)éficiaires de divers zo(n)es du réseau (n).
Réseau de (n)A (nomadic Ateliers) distribués en zo(n)es d'expérimentations artistiques où les environnements agissent sur le (n)A.
Prendre part, contribuer et bénéficier d'un (n)A entendus comme les 3 pans d'un système économique en vigueur, sont à la fois participatifs et prospectifs. Le modèle du (n)oyau reprend celui de certaines sociétés primitives (donner, prendre et rendre) et se retrouve dans les économies à l'oeuvre dans les coopératives ou autres sociétés autogérées des sociétés occidentales modernes.
Il s'agit de réhabiliter la relation d'échange. “Etre (n)oyauté”, c'est participer à ce que l'échange génère, à savoir une communauté mouvante et évolutive, définie par ses propres participants et leurs individualités.
A ce titre, notons que les individualités ne se façonnent qu'au regard des communautés ; on aperçoit déjà qu'un principe de “création permanente et évolutive” qui définirait une communauté ne pourrait générer que des individualités affirmant de fait leur créativité comme facteur de participation suffisant.
Si le (n)oyau est artistique, c'est parce que la valeur d'échange est avant tout esthétique -au sens où le processus prime sur l'objet, la posture sur la production, héritage post-moderne de l'esthétique après Dewey notamment.
L'artistique du (n)oyau est modelé par la posture de l'individu participant : les échanges sont des moyens au service d'un projet commun évolutif ;le principe de la complexité en oeuvre opérante.
Comme l'analyse M. MAUSS au sujet des relations sociales citant les peuples mélanésiens ou polynésiens, les échanges priment sur les objets échangés. La relation de réciprocité s'invente, ni désintéressée, ni égoïste, ni altruiste, ni libérale.
Les dons, qui sont la base des réflexions de M. MAUSS analysant les sociétés primitives “ne sont cependant ni libres, ni désintéressés, ils sont déjà des contre-prestation pour la plupart et faits même en vue non seulement de payer des services et des choses mais aussi de maintenir une alliance profitable entre tribus de pêcheurs, d'agriculteurs, de potiers.”
Le (n)oyau symbolise cette vie sociale elle-même, reprend ce modèle : les relations et allers/retours entre les participants qui en sont le fondement même.
Considérant la finalité des échanges comme la vie sociale elle-même, MAUSS et GAUDELIER qualifient les prestations/contre-prestations (dons/contre-dons ou échanges/dons) de “fait social total”; le (n)oyau en tant que système générateur serait comme oeuvre d'art totalement “bénéficiaire”!
Notons que le 3è pan de notre système, bénéficier fait de chaque participant un “bénéficiaire” de fait.
Loin de nos réflexes d'accumulation de biens, et autre propriété ou self-interest, les éléments que les individus reçoivent d'une société (leur part) sont surtout utiles à leur fonctionnement en tant qu'individu et le bénéfice devient la part reçue, ce que les individus reçoivent de l'environnement (noyauté). En devenir membre à part entière, c'est garder ce bénéfice ad vitam eternam.
Bénéficier est donc acquérir des qualités pour entrer dans un processus contributif à une activité basée sur l'échange. Y prendre part, est articuler des prestations aux éléments et dispositions (environnement) qu'ils en ont reçu. L'environnement devient interactionnel (cf DEWEY), un bénéfice devient une opportunité à explorer.
Le (n)oyau permet un exploration active. (n) proposant des environnements favorables.
Un environnement est définit par sa qualité principale démontrée par les méthodes des contributeurs de (n)-partenaires spécialistes de l'interaction- auquel il convient d'apporter une réponse de l'ordre de l'esthétique productif au problème que les partenaires ont tous 2 définis et dont ils ont ensemble admis la pertinence.
Le processus de (n)oyautage s'enclenche…
Les contributions envisagées au niveau individuel ou collectif sont toujours caractérisées par une jonction progressivement établie entre ce qu'apporte le contributeur et ce que son evironement est capable de recevoir.
On remarque que la première contribution contextualisée et spécifique vient de la patrimonialisation muséale et culturelle. processus de reconstruction…reconnaissance.
Le bénéfice, 3é aspect du modèle de participation proposé induit également un processus de reconnaissance privilégié, public, où les partenaires des interactions acquièrent la possibilité que ce qu'elle contribuent aujourd'hui continue d'être agissant demain, faisant ainsi partie , à qq degré que ce soit du réseau (n).
Expérimenter en diverses zones la justesse des résolutions ésthétiques à l'oeuvre dans les dits environnements en y “contribuant”/ participant.
NB : processus d' individuation = priorité sur l'“identité” constituée , processus qui repose sur une combinaison entre l'intégration sociale et la créativité individuelle (le “personnel' étant le fruit de cette combinaison. On a défini la contribution comme une conséquence tangible ce cette créativité individuelle;
venir vivre : comme une prestation = participer à 1 réseau artistique = vivre ⇒ création permanente,
Territoires expérimentaux
- Le jardin du Musée Dobrée
- Le terrain marocain : cf les abbayes cisterciennes comme ex de création de projet économique ex-nihilo
Biblio
Joêlle ZASK, Participer
Marcel MAUSS, Essai sur le don
Maurice GAUDELIER
(n)
(n)1
(n)2
(n)3
(n)4
Economie et Modernité
sortie du modèle
ART PRESS Août 2015 : vous propose plutôt de réviser vos classiques avec un dossier substantiel sur… le Modernisme. En vérité, il suffit de suivre la proposition de la Biennale de Lyon (10 septembre 2015 – 3 janvier 2016) qui s’intitule La Vie moderne, mode d’emploi. Interview de son commissaire invité, Ralph Rugoff, et mise en perspective « braudélienne » par Robert Storr.
+
p. 261, 262:
p.264 :
Attention :
en nous appuyant sur la distinction classique entre le politique et la politique, nous distinguons l'économique de l'économie : l'économique regroupe l'ensemble de l' activité des ressources, ce qui inclut ce que Polanyi appelait l'économie domestique et les échanges réciprocitaires ou Baudrel l'économie du rez-de-chaussée, ensemble beaucoup plus vaste que la sphère des échanges monétaires (économie).
L'économie de la connaissance
L'émergence de ce que certains nomment une “société de la connaissance” dont l'un des enjeux est justement de définir ce qui doit relever de l'économie (les services, les réseaux) et ce qui doit lui échapper (ressources naturelles, génome humain, etc).