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Information et note d'intention pour le projet UNDER THE SAND, THERE IS SOMETHING ELSE

Nom : Leroy
Prénom :Dominique
Adresse :
Dominique Leroy
PCP / Pôle de Création Partagée
7, Chemin du Relais
44600 Saint Nazaire

Site web : www.dominiqueleroy.info
E-mail :dom@dominiqueleroy.info
tél : 0033(0)624634103
date et lieu de naissance :14-03-1970 Sables d'Olonne
N° d’ordre (Maison des artistes) : L 522801
SIRET: 439 627 977 00028

• Yassir Yebba, anthropologue cuisinier (travaille en France et au Maroc)
• Jean-François Rolez SNHACK (bricoleur et informaticien, Saint-Nazaire)

ALOTOF : A Laboratory On The Open Fields (Laboratoire des champs ouverts) réunit une vingtaine d'artistes et structures culturelles en Europe (Belgique/Hollande/Rép Tchèque/Espagne…). Acteur et membre de ce réseau, je propose d'activer une antenne nomade du dispositif à Gasfa en créant des convergences entre mes recherches, celles du réseau ALOTOF, les artistes et les partenaires impliqués dans le projet. L'antenne de Gasfa se déploiera autour d'un dispositif mobile : Le Caravan-lab. La “convergence” entre collaborateurs/partenaires/artistes Tunisiens pourra être possible grâce à la mise en place et l'activation de différentes recherches artistiques partagées et combinées :

• Le “CARAVAN-LAB” atelier nomade sera un lieu de partage de différentes expérimentations. La création de modules prototypes (ex : modules solaires sonores en basse tension, équipements de campements…) forme un programme artistique constitué de temps d'expérimentation, de réflexion sur l'implantation d'unités mobiles autonômes (Ateliers nomades) pour la création artistique sur différents territoires. Gasfa pourra être une étape dans le prolongement d'un voyage/recherche au Maroc en Septembre en collaboration avec Yassir Yebba (anthropologue cuisinier).
• « SÉDIMENTS-GASFA », mené dans le Caravan-lab est un projet de recherche et de sonification des mouvements hydrologiques de la région de Gasfa. Ces recherches, investigations et expérimentations “hydrophoniques” proviendront des savoirs experts et non-experts de la région et de mon expérience du paysage ( ex : randonnées, observations et expériences sur le terrain, collectes de données scientifiques comme les statistiques et géostatistiques des séries temporelles climatiques, cartographie SIG ; Ecophysiologie : dendro-chronologie, écophysiologie des feuilles, croissances ; modèles hydriques spatialisés etc. Il s’agit donc d’un processus réflexif : chaque phase se nourrit de l’étape antérieure afin de préfigurer l’étape suivante. Ce processus s’articule dans le temps et dans l’espace. Cette proposition vient en continuité d'un projet que je mène actuellement au niveau de l'estuaire de la Loire (mosaïque de milieux fragiles, remarquables et extrêmement variés qui composent un grand corps-paysage). Les expérimentations et investigations menées sur Gasfa pourront nourrir celles de Nantes et vise versa et induiront un maillage de partenaires locaux et internationaux.

(n)omadic Atelier

Lieux de recherche, de pratique et de création artistique, le caravan-lab permet de créer des interactions, des échanges et expérimentations avec le contexte où il est implanté temporairement.

Le “Caravan-lab” interroge par sa propre activité l'espace de travail artistique et la notion d'atelier en lien avec son environnement. En créant des temps de diffusion, il met en rapport la question de l'autonomie, du contexte, des moyens de production et des communautés artistiques qu'engage l'émergence d'un projet.
Chaque phase du processus de conception, de construction et de réalisation des modules et équipements du lieu constitue une recherche artistique qui pourra être partagée lors d'évènements publics (en France et en Tunisie); temps propices à une réappropriation par les acteurs locaux et les partenaires.
Dans le cadre du projet UNDER THE SAND, je propose de mener des investigations/des recherches/actions artistiques simultanément à la réflexion et la conception/réalisation d'un lieu mobile associé : le Caravan-lab. Ce développement m'aide a créer des temps dynamiques où l'atelier nomade se définit progressivement.

• SNhack (Saint Nazaire Hacklab), Jean-François Rolez, systèmes éléctroniques et informatiques
• GIP/Groupement d'intérêt public Loire/Estuaire (modèles hydrosédimentaires) : http://www.loire-estuaire.org/accueil
• ALOTOF, réseau européen d'artistes et de lieux culturels : www.alotof.org
• PCP/Pôle de Création Partagé (prêt de locaux) : http://pcp.saint-nazaire.cc/doku.php
• Jean-François Leroy,architecte DPLG (Had Hoc architecture), conseils pour la conception des modules du Caravan-lab
• Campo, paysagistes

• Institut National de Recherche en Génie Rural Eaux et Forêts (INRGREF)
• IRD more
• Direction Générale des Ressources en Eau (DGRE)
• Université de la Manouba

• TERRITOIRE ALIMENTAIRE/ Yassir Yebba mene actuellemnt un projet au Maroc (lien éventuel avec Gasfa)
• PING / Plateforme C / Nantes (Summerlab + DIY) : http://www.plateforme-c.org/
• FERTILE (colléctif de paysagistes), Fertile travaille également sur l'idée d'un atelier nomade, lieu d'accueil d'artistes en résidence.
• LE LABORATOIRE DES HYPOTHESES (projet Island/autonomie et utopie) / Fabrice Gallis (artiste) : http://iles.laboratoiredeshypotheses.info/

• SATELLIETGROEP/ Theun en lien avec ALOTOF http://www.satellietgroep.nl/about_satellietgroep/1
• VALLDAURA (Self suficient Labs / via ALOTOF 2013) http://www.valldaura.net
• Siraj Izhar, artiste conceptuel interessé par la question des processus socio-actifs : http://www.amplife.org/blog/3
• OPEN STRUCTURE (via ALOTOF) : http://openstructures.net/

Sédiments Loire Estuaire

Amorcé actuellement dans le cadre d'une recherche sur l'estuaire de la Loire et le littoral, SEDIMENTS est mené en lien avec le GIP/Loire Estuaire . L'idée ici est d'impulser une dynamique d'échange entre artistes, scientifiques et citoyens sur la thématique de l'estuaire et de son ecosystème. Le GIP travaille au développement de différents outils et méthodes pour mieux comprendre le fleuve et son équilibre écologique tels que les modèles hydro-sédimentaires de l'estuaire et met en place différents dispositifs de concertation avec les entreprises locales. SÉDIMENT est un projet poétique de sonification réalisé à partir des outils et des données collectées par le GIP (en temps réél où enregistrés) :

• Le modèle hydrosédimentaire simule l'évolution dans le temps des principaux paramètres physiques de l'estuaire : courants, niveaux d'eau, salinité, turbidité sont calculés tout au long d'une année caractéristique. Les résultats sont disponibles tous les kilomètres.
• Le GIP Loire Estuaire gère également un réseau de mesures en continu de la qualité de l'eau de l'estuaire de la Loire. 6 stations, réparties entre Saint Nazaire et le pont de Bellevue en amont de Nantes. Les mesures sont prises à un mètre de profondeur à toutes les stations et également à 4 m de profondeur à la station de Donges.

Les estuaires sont des milieux complexes où peuvent varier fortement et rapidement les différents paramètres physiques sous l'effet de 2 facteurs principaux : le débit du fleuve et la marée.

Une sonification des paramètres sont réalisables dans la mesure où le GIP dispose de chroniques longues pour chacun des paramètres calculés ou mesurés. Le travail sera de choisir une signature sonore pour chacun des paramètres retenus, tenant compte de ses variations dans le temps. Sonifier les courants forts ou faibles, la turbidité, la salinité… La superposition de sons peut être réalisée en différents points de l'estuaire. Le Caravan-lab aménagé comme résonnateur permettra de revéler ce travail d'observation des mouvements du fleuve et pourra être expérimenté et positionné en différents points du territoire (ex : promontoirs face à la Loire…).

Techniques de réalisation : Données physiques des modèles hydrosédimentaires fournies pour le GIP, ordinateurs et programmes audio pure-data pour la sonification, sound systeme aménagé dans le Caravan-lab pour la sonification (ex : transducteurs audio fixés directement sur la structure de la caravane)

Dominique Leroy travaille les contextes qu’il investit comme des « cartes à poétiser ». Il pose un système (sonore, programmé…) dans un environnement qui devient le capteur de son propre code, le révélateur de sa propre substance. L’artiste nous invite souvent à traverser, à ressentir — in corpore — la peau, la carte, le nouvel environnement qu’il a pu inventer, comme un double du réel. La poésie naît de notre immersion dans un nouvel espace à explorer, à notre mesure, mêlant cependant diverses échelles. Marina Pirot

_ Sans espace, le son n’existe pas, il ne s’effectue pas. L’art sonore est aussi – et peut-être avant tout – un art de l’espace et c’est par le traitement du son que Dominique Leroy aborde le spatial. Par le recours à des légers décalages, à d’infimes variations, la mise à distance s’opère, les formes de restitutions auditives sont déconstruites, requalifiées, dé-standardisées, et c’est tout un pan du système de perception qui s’en trouve modifié. S’attachant à une lecture potentielle des lieux, les pièces de Dominique Leroy sont toujours en contexte, elle prennent place dans un milieu. Considéré comme une ressource mouvante – l’espace, qu’il soit construit ou social, ne peut être que dynamique –, il n’est jamais perçu comme une unité cohérente a priori mais bien comme un agrégat de données à mettre en forme. Le vocabulaire qu’échafaude l’artiste hérite d’une appréhension altérée de nos environnements, le sens est à construire. L’information, captée et combinée au travers d’agencements exfiltrés de la production en série, contient une puissance, intacte, à interpréter. Le travail de Dominique Leroy tend à s’affranchir de tout cadre structurant préexistant et en fabrique de nouveaux, mais libérés de leur nature prescriptive, il revient au spectateur de les co-construire. La production de points de bascule, de ceux qui libèrent l’action et proposent au spectateur de s’émanciper par la configuration même qui aura produit son aliénation – technologique, mais aussi sociale et politique -, est un projet artistique en propre. Dominique Leroy travaille à la fabrication de ces points, de ces moments où émergent des potentiels. En rendant possibles une ouverture dans des agencements clos – notamment les systèmes d’information – il opère une prise là où les architectures lisses n’offrent pas d’altération. Ce faisant, il impulse des écarts à la norme, et non content, s’escrime à les faire germer, à les multiplier en les rendant perméables à l’expérience de ceux qui les observent. Ménager de possibles espaces de reconfiguration des activités de nos contemporains relève bien d’un programme global où l’écologie – dans son acception élargie – demeure, sinon un axe fort, tout au moins un régime de présence au monde. Guillaume Ertaud http://www.lalettrephoto.net

Artiste et co-fondateur d'Ecos (Art et écologie urbaine à Nantes) en 2006, Dominique Leroy travaille à Saint-Nazaire (PCP) depuis Janvier 2014. Il a suivi une formation dans le domaine des arts visuels et multi-médias à Nantes et Anvers (HISK) et poursuit un travail de création artistiques (en collaboration avec Jean-François Rolez, informaticien depuis 2005) en France et à l'étranger (ex : OKNO/NADINE/Bruxelles, ICA/Londres, W139, De Apple/Amsterdam, Palais des BA/Bxl). Depuis quelques années et grâce à son implication au sein d'ECOS, il a acquis une expérience dans les secteurs de l'économie sociale et des développements urbains à Nantes. Il a initié différentes actions et évènements avec de nombreux partenaires locaux et les collectivités comme l'accompagnement d'espaces publiques émergents (Les quais sur l'île de Nantes), la création d'un réseau local pour l'amélioration du cadre de vie à travers des projets créatifs impliquant la population, artistes, architectes, paysagistes, fondations (ex : relais pour le programme “nouveaux commanditaires”/Fondation de France)… Dans le prolongement de ses activités associatives, il co-anime actuellement un réseau d'artistes et de laboratoires culturels basés dans différents pays européens grâce au soutien de l'Europe de 2013 à 2015 (programme Europe culture) et développe une antenne locale de ce réseau à Saint-Nazaire. Il anime ponctuellement des workshops dans les écoles d'art, architecture, design, arts appliqués (Nantes/Pau/Poitiers/Angoulême…). www.alotof.org / www.ecosnantes.org

Contact : dom@dominiqueleroy.info
Né en 1970, Sables d’Olonne (F)
Téléphone : 0624634103

2003-2004 – HISK Laureat, Hoger institut voor Schone Kunsten, Antwerp (B)
1991-1996 – Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique, ERBAN Nantes (F)

2014 – ENTOMOSOLAR, « Posedy », ALOTOF (A Laboratory On The Open Field), Hranice (CZ)
– TENEURS INSTABLES, Commanderie des Antonins, St Marc-La-Lande (F)
2013 – LE PASSAGE DE DIANE, « chasse & chassé », parc de la Garenne Lemot, Clisson(F)
– SOLAR SOUND MODULES, « Solarkra », ALOTOF (A Laboratory On The Open Field), Hranice (CZ)
– LABORATOIRE DE PLEIN-AIR, « Exo-art », galerie l’atelier, APO33, Nantes (F)
2012 – HUMUS, en collaboration avec Luc Kerléo, espace intermedia/ APO33/La Fabrique, Nantes (F)
– STORELUX, en collaboration avec Alain Le Foll, espace intermedia/APO33/La Fabrique, Nantes (F)
2011 – « La grande exposition d’art sonore », espace intermedia, La Fabrique, Nantes
– SANS TITRE, « La robe et le nuage », en collaboration avec Alain Le Foll, Nantes (F)
– « We’r hear to stay », the relation between sound and art, Mechelen (B)
2010 – ZINK, « Boventonen en donderklanken », en collaboration avec Virginie Bailly,
Onze-Lieve-Vrouw church, Mechelen (B)
– JEU DE MARCHE, Galerie des Beaux-arts de Pau (F)
– DERIVES – ONTDUBBELING, avec Virginie Bailly, ON-TIME, Nantes (F)
2009 – BIOBOT, en collaboration avec APO33, ON-TIME, Paimboeuf (F)
– RAINFOREST IV, APO33/AREA10, Londres (UK)
2008 – BIOBOT, « Coastomize and other mixed realities », Velzeke (B)
– JARDIN MAGNÉTIQUE, en collaboration avec Jean Yves Petiteau, MIRE, quartier du Clos Toreau Nantes (F)
2007- AROUGATE, « Piksel », en collaboration avec Julien Ottavi, Bergen (No)
– « ECOS, rencontres internationales », parc de la Maison Radieuse, Le Corbusier, Rezé (F)
– ECOSXCHANGE, en collaboration avec Siraj Izhar, Rezé (F)
2006 – SWELL, « ICAD 2006, digital studio, ICA « Institut of contempory arts », Londres
– « INOURGARDEN », collection privée, Terhulpen (B)
– VOYAGES MAGNÉTIQUES, quartier Clos Toreau, MIRE, Nantes (F)
– LIGNES D’AIR, espace publique, VKE, Bruxelles-XL (B)
2005 – DYNAMOMAP, « Super », first contemporary visual arts, fashion and design triennale, Hasselt (B)
– STATION, « Stippels and Pixels », Fondation Liedts Meessen, Gent (B)
– DYNAMOMAP, « Radiodays », Fondation De Appel, Amsterdam (NL)

2004 – STATION 2, collaboration avec Thierry Guibert, Hoger Institut voor Shone Kunsten (HISK), Anvers (B)
– STATION2, « Palais des Beaux-arts », NICC-FREESPACE, Bruxelles (B)
– LIGNES D’AIR, association Mixar/Labomedia, Orléans
2003 – META-APPARITION, « Intravention », W139, Amstelkring museum, Amsterdam (NL)
– « Rencontre pépinières européennes pour jeunes artistes » forum Stadtpark, Graz (A)
– « STATION 2″, »galerie 7m3″, mediathèque de Mons, Mons (B)
– « city sonics », (transcultures), Mons (B)
– « Hoger Institut voor Shone Kunsten », (HISK), Anvers (B)
– « Galerie Appel d’Air », Idem+Arts, Maubeuge
2002 -OU SONT LES ÉLANS, « Appelboom », La Pommerie, St Setiers (F)
-« Sous le soleil », (collaboration avec Arnaud Théval), St Herblain
– « Théâtre de l’Agora », Ivry
– « Espace sculfort » (idem+Arts), Maubeuge
2001 – STATION1, en collaboration avec Thierry Guibert, Journées du patrimoine, Nantes
– « Champ de traces et ligne de loup », Galerie du HaÏdouc, Bourges
– « Aller-retour », (asso wonderfull), Nantes et Bordeaux
– « SBAM+ », centre commercial Beaulieu, Nantes